Veuillez nous contacter à l’adresse info@abortus.be
Non, vous n’êtes certainement pas une exception. Les chiffres montrent qu’en Belgique, environ une femme sur cinq a un jour recours à un avortement. La Belgique fait, avec les Pays-Bas, la Suisse et l’Allemagne, pourtant partie des pays à avoir le taux d’avortements le plus bas au monde. (< 10/1000 femmes de 15 à 44 ans). En 2019, l’année de publication des données officielles les plus récentes, 18.027 avortements répertoriés ont été pratiqués. Le nombre d’avortements suit la courbe de fertilité de la femme, il est le plus élevé dans la tranche d’âge des 20-29 ans. L’âge moyen est de 29 ans.
Si vous êtes en règle avec l’assurance maladie, vous paierez 4,5 euros pour l’accompagnement complet au centre. Si maintenant vous n’êtes pas affiliée ou si votre adhésion n’est pas en règle, vous devrez alors en principe payer vous-même la totalité du montant de 561 euros; 226 euros lors de la première consultation et 335 euros le jour où débute l’intervention.
Si pour vous c’est difficile ou impossible d’assumer ces frais, nous chercherons ensemble des solutions. Nous partons en effet du principe que chaque femme doit être aidée.
Oui, ce délai est en effet obligatoire. On ne peut pas pratiquer un avortement immédiatement, même si vous êtes absolument sûr de votre décision et vous le demandez explicitement. La loi stipule en effet qu’une période d’au moins 6 jours entre la première consultation et l’intervention effective doit être respectée, c’est ce qu’on appelle le temps de réflexion.
Le délai ne peut être raccourci que pour des raisons médicales urgentes, mais pas parce que vous partez en vacances, par exemple.
La loi parle d’un délai de 6 jours minimum obligatoire, mais vous avez peut-être besoin de plus de temps pour parvenir à une décision. C’est évidemment possible aussi. Vous disposez en effet d’un temps de réflexion tant que vous ne dépassez pas la limite des 12 semaines de grossesse. Une échographie nous permettra de déterminer de façon précise le stade de la grossesse.
Il est tout à fait normal d’encore avoir des saignements pendant un certain temps après un curettage ou un avortement médicamenteux. Parfois, ces saignements durent une semaine, mais parfois ils durent jusqu’à vos prochaines menstruations. La présence de caillots, des petites masses de sang coagulé, est également fréquente. Vous ne devez pas vous en inquiéter. Mais ces saignements sont-ils très abondants (4 serviettes hygiéniques par heure et cela pendant au moins 3 heures d’affilée) ? Ou avez-vous plus de 38° de fièvre ? Dans ce cas, nous vous conseillons de contacter le centre IVG ou votre médecin traitant.
En général, vous aurez à nouveau vos règles dans les quatre à six semaines suivant l’avortement. Cela s’applique aussi bien au traitement par curetage par aspiration qu’au traitement par médicaments. Après le traitement et jusqu’à vos prochaines règles, vous pouvez avoir des pertes de sang irrégulières. Vos règles peuvent également s’écarter du schéma « normal » au début. Si vous utilisez la pilule, les saignements commencent généralement après la première bande. Vos premières règles sont souvent différentes de celles auxquelles vous êtes habituée : elles peuvent être beaucoup plus abondantes ou plus longues, ou beaucoup moins abondantes et plus courtes. Les premières règles ne sont pas une indication de ce que seront vos règles suivantes.
La confidentialité et la discrétion sont pour nous une priorité absolue. Totalement anonymes, nos services ne le sont cependant pas, puisque vous devrez montrer votre carte d’identité lorsque vous serez au centre IVG LUNA. Les centres LUNA ont une entente avec l’INAMI de sorte que l’anonymat au sein des mutualités est également protégé avec le plus grand soin. Votre traitement n’apparaît jamais dans votre relevé de remboursements, ni dans votre dossier médical en ligne.
Les collaborateurs des centres LUNA sont évidemment soumis au secret professionnel. Ils ne peuvent en aucun cas informer vos parents, partenaire, famille, … de votre visite dans un centre LUNA, de votre demande d’avortement ou d’une éventuelle intervention.
Cela vaut aussi pour les mineures. Il n’est pas nécessaire que vos parents soient informés ni qu’ils donnent leur consentement. Si vous êtes encore inscrite à charge de vos parents, les mutualités garantissent le respect de votre anonymat. Si vous souhaitez payer vous-même tous les frais et ne souhaitez donc pas que la mutualité intervienne, c’est tout à fait possible aussi.
À la fin de l’intervention, vous recevrez une lettre à l’attention de votre médecin traitant ou de votre gynécologue. C’est à vous qu’il reviendra de décider si vous la remettrez effectivement ou non à votre médecin.
Non, vous n’avez pas besoin d’aller d’abord voir votre médecin traitant ou votre gynécologue avant de prendre rendez-vous dans un centre LUNA. Dès que vous obtenez un résultat positif à votre test de grossesse, vous pouvez prendre un premier rendez-vous. Si vous vous rendez dans un centre LUNA après avoir été examinée par votre médecin ou votre gynécologue, apportez alors avec vous la lettre de renvoi du médecin ou du gynécologue lors de la première consultation.
Non, vous n’avez pas besoin, en tant que mineure, de l’autorisation de vos parents pour mettre fin à la grossesse. La loi stipule que c’est vous qui décidez, quel que soit votre âge.
Oui, vous pouvez venir au centre accompagnée de votre partenaire ou d’une autre personne de confiance et ce, aussi bien lors de la première consultation que lors de l’intervention.
Venez-vous au centre d’avortement pour la première consultation ou un traitement ? Dans ce cas, nous pouvons vous fournir un certificat de maladie ou d’absence du travail ou de l’école. Il s’agit d’un certificat standard que tous les médecins utilisent. Il ne dit pas que vous avez été à LUNA ou pourquoi. Cela fait partie du secret professionnel.
Si vous avez rendez-vous pour un curettage, prenez alors avec vous ce qui suit:
Il est difficile de prédire le niveau de douleur que vous allez ressentir. La sensation de douleur varie beaucoup d’une femme à l’autre. Nous faisons la distinction entre le curetage par aspiration et la pilule abortive.
Les injections d’un anesthésique local lors d’un curetage par aspiration sont généralement ressenties comme peu douloureuses, tandis que la dilatation du col de l’utérus provoque généralement une légère douleur comparable aux crampes menstruelles. Lors de l’aspiration de la cavité utérine, l’utérus va se contracter, ce qui peut temporairement provoquer des crampes modérées à fortes comparables à celles ressenties pendant vos menstruations.
Dans le cas d’un avortement médicamenteux, vous pouvez souffrir de crampes après la prise des comprimés de prostaglandine. Ici aussi, la sensation de douleur est très variable. Certaines femmes ressentent à peine la contraction de l’utérus, d’autres ressentent des crampes allant de légères à intenses. Les prestataires de soins vous conseilleront sur les antidouleurs à prendre en cas de besoin.
Un avortement est en effet une intervention sans risque. En Belgique, l’intervention est réalisée dans des centres IVG légalement reconnus comme les centres LUNA. Toute intervention médicale est susceptible de provoquer des complications, mais l’expérience montre que les complications sont rares et qu’elles peuvent être traitées rapidement.
Les prestataires de soins des centres LUNA vous expliqueront le déroulement de l’intervention. Ils vous indiqueront à qui vous pouvez vous adresser si vous avez des inquiétudes.
La durée de l’intervention dépend de la méthode choisie. Si vous choisissez un curetage par aspiration, vous resterez au centre pendant environ une à trois heures (dépendant de comment vous vous sentez). L’intervention proprement dite dure maximum un quart d’heure.
Si vous choisissez l’avortement médicamenteux, vous viendrez au centre pour la prise du comprimé de mifépristone. Attendez-vous à rester au centre pendant environ une heure. Un ou deux jours plus tard, vous entamerez la phase 2 chez vous, avec la prise des comprimés de prostaglandine.
Vous pouvez retomber enceinte tout de suite après. C’est la raison pour laquelle les centres IVG LUNA accordent une grande importance aux moyens contraceptifs. Il vous est toujours conseillé de commencer immédiatement à utiliser un contraceptif ou de les utiliser systématiquement.
Une fois passé ce délai de 12 semaines (ou 14 semaines après les dernières menstruations), un avortement n’est possible en Belgique que si la grossesse représente une menace sérieuse pour la santé de la femme ou si le diagnostic prénatal de l’enfant conclut à une anomalie extrêmement grave et incurable.
Un avortement au-delà de 14 semaines après les dernières menstruations pour une autre raison que celle-ci n’est pas autorisé en Belgique. Il l’est toutefois dans des pays comme les Pays-Bas et la Grande-Bretagne. Si vous vous trouvez dans cette situation, vous pouvez vous adresser aux centres LUNA pour discuter, obtenir des informations et éventuellement être référée vers une clinique à l’étranger.